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Assurance décès

15 septembre 2009

Assurance décès

A tout âge de la vie, il est utile de s'entourer de précautions, particulièrement lorsque l'on a fondé une famille, et que les années passent... Une bonne solution consiste à se protéger par un contrat d'assurance décès (à ne pas confondre avec l'assurance-vie).

Assurer une maison ou une voiture est un geste qui s'effectue normalement, on prend conscience du risque en cas de sinistre pour l'habitation, et pour l'accident de la circulation pour lesquel la responsabilité du conducteur serait engagée... Qu'en est-il de sa propre vie, et de celle de son conjoint ? Dans une famille à revenus moyens, le décès d'un des membres peut déséquilibrer les revenus dangereusement face à des coûts immuables (crédit[s] en cours, éducation des enfants...), un contrat d'assurance décès peut s'avérer un choix très intelligent.

Généralement couplé à une clause invalidité, l'assurance décès permet de recevoir de l'assureur auprès de qui a été souscrit le contrat, une somme versée à un ou plusieurs bénéficiaires (généralement la famille, le conjoint et/ou les enfants, ou un proche), en une fois un capital prévu par contrat ; ou en deux fois ce même capital, dont la première très rapidement, destinée à faire face aux dépenses urgentes.

Concrètement, durant la période de couverture de cette assurance décès, s'il ne vous arrive rien de préjudiciable, vos cotisations auront été versées en pure perte. C'est de l'argent perdu, mais vous êtes vivant ! Si durant la période de couverture, vous décédez, le contrat est honoré et le capital prévu est versé au(x) bénéficiaires désigné(s), sans droit de succession à régler.

Il faut être attentif aux clauses de souscription de l'assurance décès, et particulièrement aux cotisations fixées en fonction des tranches d'âge, et ce, d'une compagnie à l'autre, car des différences sensibles se présentent au candidat à l'assurance. Pour un même capital, la cotisation payée, tranche 25 à 30 ans, reste quasiment la même de 30 à 35 ans (variable suivant les compagnies d'assurances). De 35 à 40 ans, l'augmentation est plus sensible, et ainsi de suite, pour atteindre une cotisation sérieusement majorée à 60 ans... Pour l'assureur, le risque est, de fait, plus présent dans le calcul. Mais, tout contrat peut être dénoncé chaque année, généralement deux mois avant sa date anniversaire, par lettre recommandée avec accusé de réception. La concurrence fait peut-être mieux dans cette tranche, et étant toujours vivant (!), vous souhaitez amoindrir vos cotisations pour les cinq années à venir. Vous le pouvez...

Vérifiez les clauses, comparez les propositions de quelques assureurs, et si vous pensez que le rapport prestations/versement du capital est plus favorable chez l'un, allez-y. Faites attention toutefois à ceci : le temps a passé, votre santé s'est peut-être un peu altérée et votre adhésion à un nouveau contrat sera assujettie à un examen médical qui pourrait conduire à une majoration du tarif basique du fait de votre nouvel état de santé. Donc, procédez après mûre réflexion pour ne pas subir de préjudice sur la prime à verser. De même, réexaminez votre propre situation à l'égard du (des) bénéficiaire(s) : votre situation familiale a peut-être évolué et la clause bénéficiaire doit peut-être subir quelques amendements... Il est très important d'avoir un bénéficiaire désigné et identifiable à l'assurance décès ; dans le cas contraire, au grand bonheur de l'État, le capital passerait dans la succession avec droits de succession à acquitter...

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